Terres australes et antarctiques françaises (TAAF)

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L’activité principale est la pêche. Les espèces pêchées dans la ZEE des Australes sont la légine australe autour de Crozet et Kerguelen, et la langouste autour de Saint Paul et Amsterdam. Avec l’aide du Muséum National d’Histoire Naturelle, et conformément aux recommandations de la communauté internationale (Convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique, CCAMLR), les TAAF ont développé un concept de gestion original. L’objectif est d’assurer la pérennité des ressources grâce à une réglementation spécifique et à des quotas (total admissible de captures), strictement contrôlés par des agents des TAAF embarqués en permanence sur les navires.  Les autres activités économiques sont la philatélie et le tourisme (possible uniquement pour un nombre limité de visiteurs et lors des rotations des bateaux).

La recherche scientifique s’y développe à une échelle latitudinale exceptionnelle. En confiant la gestion des îles Éparses à l’administration des TAAF, l’État a voulu assurer une forte cohérence géographique dans la gouvernance de la recherche sur ces territoires. Cette complémentarité instaure un observatoire de la biodiversité sur l’ensemble de ce gradient, un continuum scientifique qui affirmerait la position forte de la recherche européenne dans l’océan Indien, et plus généralement, dans l’hémisphère sud.